Une présentation sur la tragédie du 20 janvier a eu lieu à l'Université Ibn Tofail, de Kénitra

Le 17 janvier 2024, l'Ambassadeur Nazim Samadov a visité l'Université Ibn Tofail située à Kénitra. L'Université Ibn Tofail, fondée en 1989, compte plus de 120 000 étudiants et près de 800 enseignants et professeurs, et est considérée comme l'un des établissements d'enseignement supérieur les plus grands et les plus prestigieux du Maroc. Dans le cadre de la visite, l'ambassadeur Nazim Samadov a donné aux participants de l'événement des informations détaillées sur la tragédie du 20 janvier, lors d'une présentation en présence de la direction de l'Université et du personnel enseignant-étudiant.
Il a été mentionné que sur instruction des dirigeants soviétiques, dans la nuit du 19 au 20 janvier 1990, à la suite de l'agression militaire de l'armée soviétique contre l'Azerbaïdjan, 150 civils, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées, ont été tués dans différentes villes d'Azerbaïdjan, plus de 700 ont été grièvement blessée. Il a été signalé que le 20 janvier a été déclaré Jour de deuil national et que cette journée est entrée dans notre histoire sous le nom de Janvier noir. En outre, il a été souligné que la tragédie du 20 janvier a eu un impact décisif sur la formation de l'identité nationale de l'Azerbaïdjan et a constitué un tournant dans le processus de restauration de l'indépendance de l'Azerbaïdjan. 

Bien que 34 ans se soient écoulés, les événements du 20 janvier, sont considérés comme crimes les plus terribles commis au XXe siècle, au cours desquels tous les documents juridiques internationaux ont été grossièrement violés, et qui n’ont pas fait l’objet d’une évaluation juridique internationale. Les dirigeants de l'ex-Union soviétique sont directement responsable de ce crime. Selon le droit international, la tragédie du 20 janvier doit être qualifiée comme un crime contre l'humanité, et ses instigateurs et auteurs doivent être punis.

Dans la présentation de l'ambassadeur, la politique étrangère et intérieure de l'Azerbaïdjan, la guerre patriotique de 44 jours, la situation post-conflit, etc. ont également été discutés. Il a également abordé ces questions et répondu aux questions de l'auditoire sur la situation actuelle dans la région et les relations entre l'Azerbaïdjan et le Maroc.

Environ 200 étudiants et enseignants ont participé à la présentation.